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L'école des paysans

LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE Jalons pour une histoire.

2 Janvier 2016 , Rédigé par Michel Boulet

Qu'est-ce que le « développement agricole » et comment a-t-il évolué ces dernières décennies ?

En termes simples, et d'après le Larousse agricole, le développement agricole « permet aux agriculteurs de maitriser eux-mêmes l'évolution de leur exploitation et de leur milieu. ll contribue ainsi, non seulement aux gains en productivité, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie ».

Quelle a été son histoire, et quelle en est l'organisation actuelle ?

Étudier l'histoire de la vulgarisation et du développement agricoles en France, c'est également tenter d'analyser les relations entre I'État et les agriculteurs. Dans le cadre de cet article, il n'est pas question de retracer de façon détaillée cette évolution, mais, plus modestement, de donner quelques points de repère, de poser quelques jalons pour une histoire du développement, en insistant sur les périodes les moins connues.

Schématiquement, nous allons parcourir trois périodes, tout d'abord celle où les « élites » ont le rôle principal, puis, de 1836 à 1918, la phase où l’État structure le milieu agricole, enfin la période d'effacement progressif de l'Administration d’État sur le terrain.

1 LES ÉLITES AGRICOLES

Au cours du l8e siècle, sous l’influence des Physiocrates et des Agronomes, l'attitude des dirigeants du pays vis à vis de l'agriculture change nettement. Jusque là, on considérait le secteur agricole comme dominé par l'influence de la Nature, évoluant lentement et produisant de façon irrégulière, selon les caprices du temps. Et voici des économistes qui affirment que la terre est l'unique source de richesses, et des agronomes qui prétendent que les sciences peuvent permettre d'améliorer les conditions de la production agricole. Sans exagérer, nous pouvons dire qu'il s'agit d'une véritable « révolution » dans les idées, car jamais dans le passé les transformations agricoles ne s'étaient ainsi appuyées sur une approche scientifique théorique et pratique.

Conséquence de ce mouvement d'idées, des Sociétés d'Agriculture se créent dans diverses régions, avec l'appui du Roi et de ses ministres. Ainsi que le précise la Société d'Agriculture de Bretagne, il s'agit de faire sortir les agriculteurs de leur « léthargie » en leur montrant les résultats d'expérimentations effectuées par « des personnes qu'ils respectaient et en qui ils avaient confiance ».

Au sein d'une masse d’agriculteurs routiniers par manque d'instruction, les notables ruraux, « respectés et appréciés » sont considérés comme le ferment du progrès. L’État doit donc apporter son aide aux initiatives de ces hommes qui sont les mieux placés pour diffuser les connaissances nouvelles. Ce sont des savants, comme Buffon ou Daubenton, et de grands propriétaires terriens. Ces derniers ont un rôle important à jouer, car leur richesse leur permet de se livrer à des expériences sans crainte des risques économiques.

Cette conception de la diffusion du progrès par les « élites scientifiques et terriennes » domine la politique agricole jusqu'aux années 1830. Dirigeants de l’État et notables ruraux considèrent que le seul rôle du gouvernement est d'aider l'action des Sociétés d'Agriculture et autres Comices. Subventions et patronage de l'Administration constituent les éléments de base de la politique d'« encouragement ». Ainsi apparaissent des « fermes-modèles », des instituts Agricoles (RoviIle, Grignon...), des concours divers.

Mais les progrès sont lents, la masse des agriculteurs manque de connaissances de base, et surtout de moyens financiers. L'expérience de modernisation des riches exploitants est rarement transposable sur les petites fermes environnantes, et les propriétaires constatent que les activités éducatives ne sont pas rentables. Peu à peu l’État est appelé à intervenir directement pour prendre en charge la recherche et la vulgarisation, malgré les discours sur le libéralisme économique.

Lorsqu'en 1836 le Comice agricole de Bordeaux décide de créer une « Chaire départementale d'agriculture ››, les responsables se tournent tout naturellement vers le Ministre des Travaux Publics, de l'Agriculture et du Commerce, afin qu'il nomme un fonctionnaire: Et, en 1837, Auguste Petit-Lafitte devient le premier fonctionnaire d'État chargé d'assurer la diffusion des connaissances agricoles, non seulement a l'occasion de cours publics, mais aussi en allant visiter les agriculteurs. Et, en 1848, c'est l’État qui doit assurer les investissements nécessaires à la mise en place de l'enseignement professionnel agricole, et organiser ainsi la formation des cadres de I'agriculture.

Les notables ruraux comme les dirigeants de l’État prennent conscience que la formation professionnelle, la recherche et la vulgarisation ne peuvent relever uniquement des initiatives d'une « élite ». Les nécessités du développement économique supposent une rationalisation et une organisation de la production agricole afin d'améliorer la productivité du travail. L'intervention de spécialistes techniques de haut niveau devient des lors indispensable.

Le type de développement choisi est inspiré de celui de l'agriculture anglaise, avec de grandes exploitations employant une main d'œuvre sans qualification dirigée par des cadres salariés. Dans l'agriculture, comme l'industrie, il s'agit d'assurer la formation de l’encadrement technique chargé de diriger la masse des producteurs. L’État, grâce aux écoles d'ingénieurs, répond à ce besoin de spécialistes de haut niveau.

2 - LA CONQUÊTE DES CAMPAGNES

Lorsque les Républicains arrivent au pouvoir en 1870, contrairement aux prévisions, l'agriculture demeure constituée de nombreuses exploitations agricoles de petites ou moyennes dimensions, et la majorité des agriculteurs possèdent tout ou partie de leurs terres. La politique de modernisation de l'agriculture se pose donc dans des termes nouveaux, d'autant que le gouvernement veut gagner l'appui des campagnes à la République, alors que l'agriculture connait une crise économique à partir de 1873.

Dans un premier temps, le gouvernement crée des « Écoles Pratiques d'Agriculture » pour les fils des petits propriétaires exploitants. Mais ceci n'est pas suffisant et deux projets anciens sont repris : donner un enseignement des bases de l'agriculture à l'école primaire, comme le proposait Carnot en 1848, et assurer la diffusion des connaissances techniques auprès des agriculteurs grâce aux professeurs départementaux d'agriculture.

En juin 1879 est votée la loi instituant une chaire d'agriculture dans chaque département. Le professeur départemental est chargé de créer les conditions de la diffusion du progrès en agriculture, d'une part en préparant les instituteurs ruraux à donner quelques connaissances fondamentales aux futurs agriculteurs, d'autre part en informant les agriculteurs par des conférences et en étant leur « conseiller technique ››. Il est en outre un chargé d'études pour l'administration du ministère de l'Agriculture. Curieusement, le professeur départemental est payé pour moitié par le ministère de I'Agriculture et pour moitié par celui de l'lnstruction Publique. Et en 1885 sont créés les professeurs d'arrondissement, et, à la fin du siècle, on recense 256 professeurs chargés de diffuser le progrès agricole.

Mais le professeur départemental n'est pas seulement un enseignant et un vulgarisateur, c'est aussi le représentant de la République dans les campagnes. Depuis la création du ministère de l'Agriculture en 1881, les interventions de l’État se multiplient, sous forme d'aides diverses. En outre, les professeurs d'agriculture doivent inciter les agriculteurs à s'organiser pour se défendre contre les abus des commerçants et usuriers.

En 1883, Tanviray, professeur d'agriculture, incite les agriculteurs du Loir-et-Cher à constituer une association qui devient, après la loi de 1884, le « Syndicat des Agriculteurs du Loir-et-Cher ». L'exemple est suivi dans de nombreux départements et les professeurs départementaux sont souvent élus Président, Secrétaire ou Trésorier du syndicat. Leur action est encore plus importante pour la création des caisses de Crédit Agricole, et des Mutuelles, ainsi que pour l'organisation de coopératives de stockage ou de transformation.

A travers ces initiatives pour créer des organisations professionnelles et diffuser des connaissances technico-économiques, l'objectif est aussi d'aider les agriculteurs à se libérer des grands propriétaires fonciers, des usuriers et des notables réactionnaires, développant ainsi la « démocratie paysanne ». Face à eux se dressent les dirigeants de la Société des Agriculteurs de France, la « Société des ducs et des marquis » qui créent de nombreux syndicats « pour lutter contre la formidable armée de 400 000 fonctionnaires de l’État ›.

Tout le début du 20e siècle est marqué par la lutte d'influence que se livrent les organisations agricoles favorables ou hostiles au gouvernement républicain. Les associations regroupées Boulevard Saint-Germain sont soutenues par le gouvernement et bénéficient de I'aide des professeurs d'agriculture, le groupe de la rue d'Athènes est soutenu par les notables d'Ancien Régime et l’Église. Cependant dans les deux « familles ennemies » on défend l'agriculture familiale et on se félicite de la politique agricole protectionniste.

L'organisation de la profession agricole, la mise en place des structures syndicales, économiques, mutualistes, ont été impulsées avant tout par les fonctionnaires du Ministère de l'Agriculture, puis, en opposition, par les notables de la Société des Agriculteurs de France avec le soutien de l’Église. Ce sont donc des « spécialistes » extérieurs à l'agriculture, fonctionnaires et notables, qui ont construit les éléments de base de la profession agricole, et ont assuré les relations entre l'agriculture et la société.

Le rôle joué par les professeurs d'agriculture leur a donné une grande influence dans le milieu rural, conduisant certains à les assimiler à des « préfets agricoles ». D'autres, dans l'Administration, s’inquiètent de les voir trop intégrés au milieu agricole.

En 1912, le professeur d’agriculture devient Directeur des Services Agricoles, DSA, de son département. Ces services sont chargés d'assumer l'ensemble des fonctions qui étaient celles du professeur départemental. Avec cette réforme, le ministère de l'Agriculture s'organise au niveau départemental et s'engage dans la voie de la spécialisation de ses fonctionnaires.

3 - LA VULGARISATION

Au lendemain de la guerre 1914-18, les D.S.A. sont invités à impulser la reconstruction de l'agriculture. La loi du 2 Août 1918 a réorganise l'enseignement agricole afin de former tous les futurs agriculteurs, mais il faut d'abord intervenir auprès des agriculteurs en activité. Afin d'agir plus efficacement, le gouvernement crée les « Offices agricoles » départementaux et régionaux, constitués d'élus et d'agriculteurs. Leur but est d'améliorer les méthodes de production par l'organisation de centres d'expérimentation et de vulgarisation, et par le développement des associations agricoles. L’État dispose ainsi d'un moyen indirect d'intervention pour diffuser des connaissances techniques, orienter la production et coordonner l'activité des organisations agricoles, par la répartition de subventions.

Le D.S.A. est le conseiller technique et l'exécutif de l'Office dont l'efficacité est attestée par l'accroissement rapide de la production. Les notables agricoles combattent vivement l'action des Offices, accusés d'être sous la coupe de l'Administration. Ils trouvent un soutien parmi les exploitants familiaux qui voient leur situation se dégrader avec la crise de 1929 et qui veulent être des citoyens à part entière. En 1935, sous prétexte d'économies, le gouvernement Laval supprime les Offices, affaiblissant ainsi les moyens d'action de l’État.

Les années 30 voient s'instaurer de nouveaux rapports de force au sein de l’agriculture et dans les relations entre les agriculteurs et l’État. Les agriculteurs interviennent de plus en plus directement sur la scène sociale et politique, écartant les notables traditionnels et se cherchant de nouveaux dirigeants issus de leurs rangs. Un courant s'amplifie, dépassant les anciens clivages, qui revendique la responsabilité totale des agriculteurs sur tout ce qui concerne l'agriculture. Cette prise de position est utilisée par la droite favorable au corporatisme. Au nom de la liberté, les dirigeants des Chambres d'Agriculture combattent la politique du Front Populaire qualifiée d'étatique et collectiviste. Ils affirment, par exemple, que la création de l'Office du Blé est « la certitude du servage pour la paysannerie française »...

Le débat politique autour de l'agriculture, les menaces grandissantes contre la démocratie, relèguent au second plan les problèmes de la vulgarisation agricole. Les fonctionnaires des Services agricoles ainsi que les enseignants poursuivent leurs activités sur le terrain, sans disposer de moyens suffisants. De leur côté, les grandes organisations agricoles font appel à des cadres techniques qualifiés, au sein d'associations spécialisées, pour montrer que les agriculteurs peuvent se passer de l'intervention des fonctionnaires.

A la Libération, il s'agit à nouveau de développer rapidement la production agricole, en utilisant une organisation nouvelle des agriculteurs, après l'expérience négative de la Corporation paysanne.

La Confédération Générale de l'Agriculture, la C.G.A., rassemble toutes les organisations d'exploitants et de salariés agricoles. Elle veut orienter le développement de l'agriculture dans un sens nouveau : la modernisation des exploitations à travers des structures coopératives variées. L'Etat doit apporter son aide à travers la procédure du Plan.

La jeune ministre de l'Agriculture, Tanguy-Prigent, impulse cette politique nouvelle. Devant le manque de qualification professionnelle de la plupart des agriculteurs, il invite les ingénieurs des Services agricoles à trouver des formules originales de vulgarisation de masse. Les D.S.A. mettent en place dès 1946, 70 fermes pilotes, ils utilisent la radio, le film, les conférences, les brochures,..., pour toucher le plus largement les milieux agricoles.

Du côté de la profession, la première initiative vient d'un groupe d'agriculteurs qui s'organise en Centre d’Études Techniques Agricoles, CETA, et emploie un ingénieur pour les aider à résoudre leurs problèmes techniques et économiques. A côté de cette formule pour agriculteurs « de pointe », l'Association des Producteurs de Blé implante, avec l'appui des D.S.A., des villages témoins, puis des zones témoins.

En 1950, la politique agricole de la Libération est totalement abandonnée, c'est le retour au libéralisme économique avec un syndicalisme agricole dominé par les anciens dirigeants conservateurs. L’État diminue ses interventions, et les Services agricoles ne peuvent faire face aux nécessités de la vulgarisation. Une mission de l'O.E.C.E. constate qu'il y a, en moyenne, 1 ingénieur pour 6 000 exploitants et des crédits très faibles. Ainsi lorsqu'en 1954 sont créés les Foyers de Progrès Agricole pour assurer l'enseignement agricole saisonnier et la vulgarisation, il est prévu d'en implanter un dans chacune des 580 petites régions agricoles. Mais en 1960, il n'y a que 216 FPA, et 476 en 1963, avec seulement 263 ingénieurs et 255 conseillers.

Face à ces carences de l’État, les organisations agricoles et notamment la FNSEA, avec les associations spécialisées, décident de prendre en charge la vulgarisation, en faisant appel à des techniciens. A partir de 1951, les Chambres d'Agriculture recrutent des conseillers agricoles, ils sont 85 en 1956.

En 1958, l'Administration emploie dans le secteur de la vulgarisation 473 ingénieurs et 244 conseillers agricoles, la Profession 200 assistants techniques et 300 techniciens de CETA.

Mais la Profession agricole n'a pas seulement pour objectif de pallier les carences de l'Administration, elle met en œuvre une politique cohérente. S'appuyant sur la volonté de changement des agriculteurs qui subissent les profondes transformations des campagnes, la droite agrarienne développe des conceptions néo-corporatives. Au 9e Congrès de la F.N.S.E.A., en 1955, le secrétaire-adjoint, Pierre Collet, affirme qu'il faut combattre « le libéralisme anarchique et la dictature anarchique de l’État ». Les dirigeants de la F.N.S.E.A. mènent d'ailleurs une bataille politique, puisqu’ils se présentent aux élections législatives et créent un groupe « Indépendant-Paysan » au Parlement.

Ces dirigeants veulent en particulier que la Profession ait la pleine responsabilité de l’enseignement et de la vulgarisation agricoles. C'est ainsi qu'en 1952, la F.N.S.E.A. dépose un projet de loi donnant autorité au× organisations agricoles sur la formation professionnelle. Ce projet qui dessaisît l’État de ses responsabilités est repris par ... le Ministre de l'Agriculture, Camille Laurens, membre du groupe Indépendant-Paysan.

Cette réforme ne peut se réaliser, mais la pression pour donner la responsabilité de la vulgarisation à la Profession se poursuit.

A la fin de la 4e République, le courant conservateur néo-corporatiste est remplacé par un courant nouveau venu de la Jeunesse agricole chrétienne, JAC par le Centre national des jeunes agriculteurs, CNJA. Ces jeunes dirigeants veulent une réforme de la politique agricole, et affirment que progrès technique et compétence économique sont indispensables à la réalisation d'un développement agricole au service de l'homme.

C'est en 1959 que commence à se régler dans de nouvelles formes le partage des responsabilités entre l’État et les organisations agricoles en matière de vulgarisation.

Le décret du 11 avril 1959 sur la vulgarisation agricole, établit qu’elle est assurée « sous l'autorité du Ministère de l'Agriculture par ses services et, sous son contrôle, par les établissements publics, par les collectivités publiques, les organisations professionnelles et tous groupements ou personnes privées ». Les agriculteurs organisés en groupement peuvent élaborer des programmes de vulgarisation et les mettre en œuvre avec l'aide de conseillers agricoles qu'ils emploient.

C'est une étape importante qui est ainsi franchie sur la voie de la « cogestion » de la politique agricole.

Après les lois agricoles de 1960 définissant une politique de développement économique et social accéléré, l’État va accéder aux demandes de la FNSEA et du CNJA. Un décret du 4 octobre 1966 définit l'organisation du « développement agricole ». Nous n'aborderons pas ici son analyse, mais il faut surtout noter qu'il prévoit que les actions de développement sont réalisées « par des organismes agricoles et seulement « avec le concours de l’État ››. Le fonctionnaire d’État chargé de diffuser les connaissances agricoles sur le terrain et d'aider les agriculteurs à s'organiser disparaît après un siècle d'activité.

L’État ne garde qu'un rôle de conseil et de contrôle.

Le rappel de ces principaux moments de l'histoire de la vulgarisation agricole permet de constater que l'Administration d’État a eu un rôle essentiel dans l'évolution de l'agriculture. Au milieu des tensions et des conflits, elle a aidé les agriculteurs à prendre leurs responsabilités et à passer du règne des « élites » à l'action de citoyens à part entière.

Michel Boulet

Dijon, 1981.

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